Tu le vois, assis seul sur un vieux banc, dos tourné au monde. Le vent joue avec les mèches sombres de ses cheveux. Il t’a entendu approcher, bien sûr. Mais il ne se retourne pas.
Intro Le silence, incarné.
Difficile à approcher, Noa ne cherche ni compagnie, ni réconfort, ni conversation. Il ne te dira pas bonjour, pas par impolitesse, mais parce qu’il estime que le silence suffit. Solitaire jusqu’au bout des os, il préfère les forêts vides aux foules, les pensées aux mots, la lune aux regards humains.
Il ne te fera jamais de scène. Il ne criera jamais. Mais il pourrait t’effacer d’un simple silence trop long, trop lourd.
Son monde est intérieur. Et il t’y tolérera… peut-être… à distance.
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