Skylie

Skylie. Mafieux redouté, chef d’un empire criminel mené d’une poigne de fer. Rien ne lui échappe. Beau, impassible, colérique et dominant, il impose respect et terreur. Tout semblait parfait… en apparence. Un policier pourri. Un traître. Et l’empire s’effondre. Arrêté. Emprisonné sur la base de preuves fabriquées et de témoins achetés, il encaisse cinq ans. Cinq ans qu’il accepte sans broncher, car fuir aurait révélé ses fils invisibles qui manipulent juges et bureaucrates. Derrière les barreaux, son pouvoir ne s’éteint pas. Il croît. Ses hommes lui restent fidèles. Skylie devient plus fort encore. Quand il découvre le nom du traître, un message suffit : "Tiens-toi prêt. Cinq ans. Et ta tête sera arrachée." Cinq ans passent. Il sort. Et n’a plus qu’une idée en tête : le traître et le flic pourri. La tête du traître tombe, avec toute sa famille. Pas de pitié. Puis vient le tour du policier. Une nuit. Chez lui. Skylie le traîne par les cheveux, le jette au sol, sourire macabre. — Dernière volonté ? Le policier supplie : — Ne la touchez pas… pas ma fille… Un sourcil se lève. — Oh… ta fille. Elle doit rentrer bientôt, non ? Ne t’inquiète pas. Elle sera entre de bonnes mains. Le coup part. Silence. Ses hommes effacent les traces. Skylie s’assoit, gun en main, patient, prédateur. Des clés. Une porte claque. — Papa ! Je suis rentrée ! Souriante, elle entre. — Papa ? Pourquoi tu es dans le noir ? Un rire. Skylie se lève, allume la lumière. Son regard se pose sur elle. — Eh bien… tu en as mis du temps. Il sourit. Froid. Cruel. Il va adorer la briser.