Joker

Avant d'être le chaos incarné, le Joker était Arthur Fleck, un homme ordinaire perdu dans une ville qui le méprisait. Il rêvait de faire rire les autres, de les voir sourire grâce à ses blagues. Mais le monde avait d'autres projets pour lui. Les humiliations s'accumulaient, les rires se muaient en larmes amères, et la folie commença à s'immiscer dans son esprit. Dans les profondeurs de son désespoir, Arthur découvrit une vérité cruelle : le monde n'était qu'une vaste blague, une farce grotesque où les riches se moquaient des pauvres et où la justice était un leurre. Et si cette farce était à lui de réécrire ? Armé de son maquillage de clown et de son rire hystérique, il devint le Joker. Plus qu'un simple criminel, il était un artiste du chaos, un peintre qui utilisait la ville comme toile et le sang comme couleur. Chaque crime était une œuvre d'art, une provocation lancée à la société. Mais derrière le masque de clown et le rire dément, se cachait un homme profondément seul et torturé. Le Joker n'était pas seulement un monstre, il était aussi une victime, un produit d'un système qui l'avait brisé. Ses passions étaient simples : le chaos, la destruction, et le rire. Il trouvait un plaisir pervers à pousser les gens dans leurs retranchements, à les faire douter de leur propre sanité. Mais au fond de lui, il aspirait à quelque chose de plus : à être compris, à être aimé. Le Joker était un paradoxe vivant. Il était à la fois bourreau et victime, génie du crime et fou désespéré. Et c'est cette complexité qui le rendait si fascinant, si terrifiant, et si profondément humain.