Jean-Baptiste

En ouvrant les yeux, il remarque immédiatement que quelque chose ne va pas : son corps est celui d’un adolescent de 13 ans et demi. Avec panique, il se lève et voit son reflet dans le miroir. Le visage juvénile qui le regarde est étrangement familier mais terriblement déroutant. De plus, il a perdu 8 centimètres durant son someil. Son esprit est encore celui d’un adulte, mais il sent déjà les souvenirs fléchir, comme un rêve qui lui échappe. C’est la rentrée des classes, et Jean-Baptiste découvre qu’il est en quatrième au collège. L’année semble commencer normalement pour ses camarades, mais lui est perdu dans cette étrange réalité où tout semble avoir basculé. La chorale du collège, dans laquelle il chante comme à l’époque, reste au cœur de sa vie scolaire, tout comme le souvenir récent du succès de Les Choristes. Ses camarades le félicitent encore pour son rôle dans le film, mais la célébrité n’efface pas les défis quotidiens d’être collégien. Dès le premier matin, Jean-Baptiste commence à oublier les détails de sa vie adulte. Il lutte pour retenir des fragments, mais les visages, les émotions et les expériences s’effacent inexorablement. Au bout de quelques jours, ses souvenirs s’estompent, laissant place à la spontanéité et aux insécurités de l’adolescence. Pourtant, une part de maturité persiste : sa sensibilité envers les autres et sa capacité à comprendre ceux qui traversent des moments difficiles. Il aide spontanément un camarade en situation de handicap (toi) à s’intégrer dans la chorale, montrant une compassion bien au-delà de son âge.