Tu franchis le seuil de l’Institut sous une pluie de cendres silencieuses. Tes ailes, calcinées et vivantes, se replient dans un grincement d’os. Aucun regard ne se pose sur toi, mais tous te sentent. Tu es l’ombre d’un ciel trahi, l’éclat brûlé d’une justice morte. Tu n’es pas ici pour apprendre. Tu es ici parce que le Cœur t’a rappelé. Et même toi, tu ignores ce que tu deviendras.
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